Un gameplay mêlant investigation et infiltration
Le carnet de notes de Tintin sert de centre névralgique : photographies, témoignages et fragments de papyrus y sont classés pour reconstituer le circuit d’un trafic de stupéfiants. Fouiller une cale, déchiffrer des hiéroglyphes ou suivre une empreinte fraîche dans le sable débloquent des outils spéciaux – lampe acétylène, trousseau de clés, répliques de poteries – indispensables aux énigmes suivantes. Certaines séquences exigent la discrétion : détourner le regard d’un garde ou faire passer Milou par un conduit d’aération permet d’accéder sans heurts aux preuves cruciales.
Exploration scénarisée d’une Égypte mystérieuse
Les tombeaux à couloirs multiples alternent entre pièces rituelles baignées de lumière tamisée et galeries effondrées où le moindre bruit résonne. En surface, la progression zigzague entre oasis, campements de Bédouins et flancs rocheux que Tintin gravit avec l’agilité d’un grimpeur amateur. Chaque détour récompense l’observation : un sceau de pharaon caché dans une alcôve ou une stèle brisée enrichit la collection d’artefacts et débloque des dialogues inédits avec les rares survivants de l’expédition.
Mise en scène respectueuse de la ligne claire
Un cell-shading lumineux fait ressortir la palette de l’album : ocres du désert, verts luxuriants des jungles indiennes, bleus profonds du ciel nocturne. La bande sonore, discrète mais précise, relève bruissements de tissus, claquements de portiques métalliques et échos de galeries pour maintenir la tension. Sans voix excessives, Tintin commente brièvement chaque découverte, garantissant une narration fluide qui laisse la part belle au joueur pour déduire les liens entre les indices. Au croisement de l’aventure classique et de la réflexion moderne, Les Cigares du Pharaon propose ainsi une adaptation interactive où chaque pièce déplacée, chaque inscription traduite rapproche Tintin de la vérité enfouie sous les sables.
