Un beat-’em-up rythmé et accessible
Chaque zone défile horizontalement en alternant hordes d’ennemis hybrides et pièges environnementaux ; renverser un adversaire sur un stand forain déclenche parfois une réaction en chaîne qui nettoie l’écran. Les treize duels de boss — dont Slash, Rat King et Chrome Dome ajoutés pour cette version — s’appuient sur des motifs multi-phases qui sollicitent roulades défensives et parades parfaites. Le système de score, fondé sur la variété des frappes et la vitesse d’exécution, incite à exploiter au maximum le décor interactif pour maintenir un combo continu.
Coopération locale à quatre tortues
En coopération, les rôles se complètent : l’allonge de Donatello couvre les approches aériennes, la vélocité de Michelangelo brise les garde-corps et la force brute de Raphael crée des ouvertures dans les rangs adverses. La résurrection par transfert d’énergie entre coéquipiers limite les échecs punitifs, tandis que l’invocation d’alliés mutants, active après la collecte d’un objet rare, déclenche une attaque de zone salvatrice. Les paramètres d’accessibilité autorisent un ajustement de la difficulté pour s’adapter aussi bien aux néophytes qu’aux vétérans du scoring.
Esthétique animée et bande-son rétro-moderne
Le cell-shading reprend le trait dynamique de la série animée 2012 : couleurs saturées, lignes épaisses et animations exagérées assurent une lecture claire même lors des affrontements à quatre. Chaque nouveau stage présente un éclairage spécifique — néons clignotants de Coney Island, reflets métalliques d’un tunnel industriel — renforçant l’impression de progression visuelle. Les compositions musicales fusionnent guitares électriques et chiptune moderne ; elles modulent leur intensité selon la densité d’ennemis, soulignant les pointes de tension sans étouffer l’action. Wrath of the Mutants propose ainsi un hommage fidèle à l’arcade tout en ajoutant suffisamment de profondeur et de contenu pour offrir une expérience coopérative aussi immédiate que durable.