Un design compact optimisé pour l’émulation
La prise en main bénéficie d’un châssis élargi et de gâchettes redessinées ; les boutons d’action, sérigraphiés façon console 32-bit, offrent un retour souple qui convient aussi bien aux jeux d’arcade qu’aux RPG portables. L’écran OCA full-fit affiche des couleurs denses et un contraste élevé, tandis qu’un verre trempé protège la dalle des rayures. Le soin apporté aux haut-parleurs frontaux améliore la restitution des puces audio SNES ou Mega Drive. Malgré la taille accrue, le poids reste contenu, permettant des sessions prolongées entre quatre et six heures selon l’intensité de l’émulation.
Un système Linux polyvalent et évolutif
Basée sur une distribution Linux légère, la console charge plus d’une vingtaine de cœurs Libretro et lit les formats de la PS1 jusqu’aux portables 8-bit. Le Wi-Fi intégré facilite la mise à jour du firmware, la synchronisation de sauvegardes ou le netplay local via RetroArch, tandis qu’un slot microSD extensible accepte plusieurs systèmes et front-ends communautaires comme OnionOS, prisé pour sa navigation rapide et ses thèmes personnalisables. Les profils de fréquence CPU ajustables permettent de concilier performance et autonomie, et le mapping des touches reste modifiable jeu par jeu pour reproduire fidèlement les contrôleurs d’origine.
Une expérience nomade personnalisable
La scène d’accessoires propose coques translucides, grips ergonomiques et écrans antireflet, tandis que des kits officiels offrent sticks et membranes de rechange pour prolonger la durée de vie du matériel. Les profils de shader et les options de bordure permettent de recréer l’aspect d’un CRT ou d’une Game Boy d’époque, renforçant l’immersion visuelle. Grâce à ces possibilités de modding et à une communauté active qui partage thèmes, listes de compatibilité et correctifs, la Miyoo Mini Plus se positionne comme une plateforme durable, idéale pour bâtir une ludothèque rétro sans compromis entre compacité et confort de jeu.