Exploration et démolition imbriquées
Le gameplay central repose sur la friction entre puissance brute et environnement interactif : fissurer un mur peut libérer des cours d’eau souterrains, transformer la végétation alentour et déclencher la croissance dianesque de lianes utilisables comme grappins. Donkey Kong peut également arracher des pans de terrain pour les lancer sur des obstacles distants ou les empiler en escaliers temporaires, tandis que son agilité lui permet de grimper sur la plupart des surfaces rocheuses. Chaque action modifie la topographie, obligeant à observer attentivement les structures pour anticiper l’effet d’un effondrement ou d’un pont improvisé.
Un terrain de jeu vertical et évolutif
Les niveaux se déploient sur plusieurs couches superposées : ravines profondes, flancs escarpés et canopées denses se connectent via des arches naturelles ou des ascenseurs taillés dans le bambou. En détruisant des segments précis, le joueur libère des ascensions alternatives, ouvre des raccourcis pour le retour rapide ou déclenche l’apparition d’ennemis défensifs. La direction artistique mêle textures semi-réalistes et couleurs saturées, soulignant à la fois la force du héros et la fragilité du décor. Chaque biome introduit une faune propre ; certains animaux, lorsqu’ils sont secourus de blocs instables, deviennent des alliés ponctuels capables d’aider à franchir un ravin ou à neutraliser un mécanisme piégé.
Compétences, collectibles et rejouabilité
Les bananes récoltées alimentent une barre de « Puissance primate » ; dès qu’elle est pleine, un coup sismique permet d’abattre des structures massives ou de déclencher des réactions en chaîne spectaculaires. Les gemmes dorées, plus rares, servent à débloquer des aptitudes permanentes : dash aérien pour prolonger un saut, choc au sol chargé doublant la portée de destruction ou vision instinctive révélant des murs friables. Chaque niveau compte un pourcentage de démolition facultatif ; réussir à atteindre le « 100 % pulvérisé » débloque des défis chronométrés et des variantes nocturnes, renouvelant l’expérience sans redonder. Cette approche favorise l’exploration méthodique tout en valorisant la créativité destructrice, faisant de Donkey Kong Bananza un épisode aussi spectaculaire que stratégique.