Doom The Dark Ages à 47.23€ sur PS5 et Xbox Series X

DOOM : The Dark Ages transpose la fureur emblématique de la série dans un décor gothique où cathédrales cyclopéennes, donjons noyés de brume et citadelles infernales remplacent les complexes martiens habituels. Le joueur retrouve le rythme frénétique du combat rapproché, enrichi d’un bestiaire renouvelé qui mêle chevaliers possédés, gargouilles de pierre animées et démons corrompus par une énergie impie. En fusionnant architecture médiévale et technologies démoniaques, l’univers vise à maintenir la tension visuelle tout en offrant des arènes verticales pensées pour l’agilité du Doom Slayer.

Un FPS brutal à l’esthétique médiévale

L’Id Tech modernisé exploite un éclairage volumétrique pour sublimer vitraux fracturés, armures cabossées et flammes verdâtres qui filtrent à travers les meurtrières. Les textures détaillées conservent la lisibilité indispensable aux combats rapides : chaque ennemi demeure immédiatement identifiable malgré la profusion d’ornements. Les chœurs gutturaux et percussions tribal-industrielles remplacent les riffs métalliques traditionnels, accentuant l’impression de croisade maudite sans sacrifier l’énergie sonore propre à la licence.

Mécaniques de combat repensées

Le cœur du gameplay repose toujours sur le triptyque tuer-récupérer-avancer, mais les outils se teintent d’inspirations médiévales : un arbalète à carreaux explosifs, un bouclier-tronçonneuse qui absorbe les projectiles avant de libérer une onde circulaire, ou encore un fléau énergétique capable de charger plusieurs ennemis en ligne. Les Glory Kills gagnent en contextualité : éviscération d’un imp revenant d’entre deux piliers, décapitation tournoyante d’un chevalier dans un corridor étroit. La gestion des ressources est plus nuancée ; certaines exécutions spéciales restituent non seulement santé et munitions, mais également fragments d’armure enchantée, invitant à varier les approches pour conserver l’avantage.

Exploration et rejouabilité renforcée

Les niveaux proposent désormais des embranchements secrets menant à des chapelles maudites où se cachent runes d’amélioration, parchemins de traditions et défis d’arène chronométrés. Des reliques collectées au fil de la progression permettent de personnaliser l’arsenal avec des enchantements modulaires : projectiles à ricochet spectral, empalement prolongé ou charges statiques sur la lame cruciforme. À la fin de chaque mission, un classement détaille précision, temps d’achèvement et exécutions créatives, incitant à rejouer pour perfectionner la performance. Un mode Horde coopératif, centré sur des vagues démoniaques au sein d’amphithéâtres fortifiés, prolonge la durée de vie en offrant une synergie offensive basée sur le partage de ressources et les combos d’armes. Ainsi, DOOM : The Dark Ages parvient à renouveler la recette tout en préservant l’adrénaline viscérale qui définit la franchise.

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