Une campagne d’espionnage haletante
L’aventure alterne missions d’infiltration et fusillades musclées : poser des grappins, crocheter des serrures ou neutraliser des gardes silencieusement ouvre souvent plus d’issues qu’un assaut frontal. Les environnements exploitent verticalité et recoins interactifs, invitant à détourner l’attention à l’aide de bouteilles lancées ou à recourir au camouflage pour éviter les alarmes. Journal de mission et cartes discrètes facilitent la planification sans casser le rythme, renforçant l’immersion dans un thriller où chaque couloir peut cacher un tireur embusqué.
Un gameplay FPS stylisé
Le cel-shading souligne silhouettes nettes et couleurs contrastées, rendant les ennemis faciles à lire même pendant les échanges de tirs les plus intenses. Le HUD minimaliste s’efface pour laisser place aux indicateurs visuels emblématiques : “Tap ! Tap !” pour les pas proches ou “Boom !” sur les explosions. Côté arsenal, pistolets silencieux, arbalètes, fusils d’assaut et gadgets high-tech se complètent, chacun bénéficiant d’animations d’armement distinctes qui accentuent la sensation d’impact. Le système de récupération de santé par trousses de soins oblige à explorer les niveaux à la recherche de ressources plutôt qu’à compter sur une régénération automatique.
Des modes multijoueurs dynamiques
Au-delà de la campagne, XIII propose des affrontements en ligne et en écran partagé, reprenant classiques Deathmatch, Team Deathmatch et Capture the Flag. Les cartes condensées privilégient le jeu nerveux : trampolines, conduits d’aération et divers points d’entrée encouragent les contournements et le jeu vertical. Le style visuel unifie la lisibilité, tandis que des mods scénarisés facultatifs permettent de recréer l’ambiance BD en multijoueur, avec bulles de texte et bruitages appliqués en surimpression. Couplé à un système de progression cosmétique non intrusif, ce contenu additionnel étend durablement la durée de vie pour ceux qui souhaitent maîtriser chaque recoin de ce remake culte.